
Au terme d’un an de négociation, le texte sur les nouveaux medias proposé par la direction n'a recueilli aucune signature. Et pour cause : il est considéré comme inapplicable par toutes les organisations syndicales. Comme si de rien n'était, la DRH transforme cet « accord » en communication officielle !
Elle écrit « La direction de Radio France a décidé de continuer à faire appel à l’engagement individuel de chacun en permettant la professionnalisation des collaborateurs concernés, en mettant en place les moyens nécessaires et en encadrant cette nouvelle activité. »
Aujourd’hui, « chacun » des 700 journalistes de Radio France est convaincu que le multimédia est incontournable et indispensable mais « chacun » des 700 journalistes sait aussi que la Direction ne se donne pas les moyens de réussir cette mutation.
A Paris, les rédactions s’enrichissent de l’indispensable travail des services web des chaînes, mais comment imaginer que tous les autres journalistes écrivent et mettent en ligne leurs articles, sons et photos en plus de leur production radio ?
En région, personne ne croit une seconde qu’on va aménager le temps de travail pour permettre à chacun d’alimenter les sites en plus de son travail quotidien. Pour cela il faudrait faire moins de radio. Les directions ne le veulent pas –question d’audience–. Les journalistes ne l’imaginent pas non plus car la radio est leur coeur de métier.
La DRH imagine votre participation, en omettant volontairement de préciser la contrepartie en termes de droits d'auteurs pour votre production multimédia (photos, vidéos, textes…). Pourquoi payer la valeur de votre travail quand elle peut se l'approprier gratuitement ?
Au lieu de négocier un accord qui nous permette de préserver la radio tout en alimentant les sites, la direction veut jouer le pourrissement.
Elle fait là un bien mauvais pari.
Par ailleurs elle affirme vouloir attribuer des smartphones aux reporters en région, comme elle le fait depuis longtemps pour les journalistes des antennes nationales. Enfin ! Mais qu’elle n’imagine pas l’assortir de condition quelconque, faute de quoi elle se retrouvera avec des centaines de téléphone sur les bras. Aucun journaliste ne se fera acheter ses droits, ses photos, son travail avec un smartphone, fût-il bienvenu.
Quant à la formation annoncée, rappelons qu’il s’agit, en 2013, de 2.800 jours à partager entre 2.000 personnes considérées « prioritaires » par la direction, et que les participants ne seront pas remplacés dans leurs rédactions.
Un accord est aujourd’hui autant qu’hier indispensable pour mettre en place un cadre légal, pour garantir réellement que toute activité nouveaux médias sera incluse dans le temps de travail, pour préserver nos droits d’auteur, pour tout simplement affirmer que la radio est encore et toujours notre activité principale.
Elle écrit « La direction de Radio France a décidé de continuer à faire appel à l’engagement individuel de chacun en permettant la professionnalisation des collaborateurs concernés, en mettant en place les moyens nécessaires et en encadrant cette nouvelle activité. »
Aujourd’hui, « chacun » des 700 journalistes de Radio France est convaincu que le multimédia est incontournable et indispensable mais « chacun » des 700 journalistes sait aussi que la Direction ne se donne pas les moyens de réussir cette mutation.
A Paris, les rédactions s’enrichissent de l’indispensable travail des services web des chaînes, mais comment imaginer que tous les autres journalistes écrivent et mettent en ligne leurs articles, sons et photos en plus de leur production radio ?
En région, personne ne croit une seconde qu’on va aménager le temps de travail pour permettre à chacun d’alimenter les sites en plus de son travail quotidien. Pour cela il faudrait faire moins de radio. Les directions ne le veulent pas –question d’audience–. Les journalistes ne l’imaginent pas non plus car la radio est leur coeur de métier.
La DRH imagine votre participation, en omettant volontairement de préciser la contrepartie en termes de droits d'auteurs pour votre production multimédia (photos, vidéos, textes…). Pourquoi payer la valeur de votre travail quand elle peut se l'approprier gratuitement ?
Au lieu de négocier un accord qui nous permette de préserver la radio tout en alimentant les sites, la direction veut jouer le pourrissement.
Elle fait là un bien mauvais pari.
Par ailleurs elle affirme vouloir attribuer des smartphones aux reporters en région, comme elle le fait depuis longtemps pour les journalistes des antennes nationales. Enfin ! Mais qu’elle n’imagine pas l’assortir de condition quelconque, faute de quoi elle se retrouvera avec des centaines de téléphone sur les bras. Aucun journaliste ne se fera acheter ses droits, ses photos, son travail avec un smartphone, fût-il bienvenu.
Quant à la formation annoncée, rappelons qu’il s’agit, en 2013, de 2.800 jours à partager entre 2.000 personnes considérées « prioritaires » par la direction, et que les participants ne seront pas remplacés dans leurs rédactions.
Un accord est aujourd’hui autant qu’hier indispensable pour mettre en place un cadre légal, pour garantir réellement que toute activité nouveaux médias sera incluse dans le temps de travail, pour préserver nos droits d’auteur, pour tout simplement affirmer que la radio est encore et toujours notre activité principale.
Nous serons extrêmement vigilants. Aucun passage en force ne sera toléré.
Nous avons des propositions. Il serait déraisonnable que la direction refuse de les entendre.
Nous avons des propositions. Il serait déraisonnable que la direction refuse de les entendre.