
Ce qui devait-être un mouvement de grève local dans le Sud-ouest s’est étendu à tout le réseau France Bleu et aux chaînes nationales avec des perturbations sur toutes les antennes de Radio France.
Un mouvement venu de la base, de sa colère, qui a démontre les capacités de mobilisation face à l’arbitraire des redéploiements. Le SNJ se félicite de ce coup de semonce donné par les salariés de Radio France, notamment en région, avec plus de 70% des journalistes titulaires grévistes.
Pour la première fois un Pdg de Radio France écrit au personnel. Pas pour lui dire qu’il a compris ses angoisses. Pas pour lui dire qu’il renonce à piller les rédactions. Non. Jean-Luc Hees nous parle de son projet de modernisation de l’entreprise. « Modernisation » qui passe par la destruction pure et simple de plus de 130 postes pour créer une nouvelle radio locale –en pillant les effectifs des autres-, de 70 postes nouveaux média -dont 7 seulement sont dévolus aux radios Locales-, un service achat et l’auditorium.
Beaucoup de journalistes nous ont confié leur difficulté à arrêter le travail un jour aussi un important qu’un lendemain d’élection. Beaucoup ont hésité à fermer leurs micros et leurs PC dimanche soir à minuit. Mais tout le monde a compris combien il était important pour tous de dire stop au vol de nos postes. Et de le dire aujourd’hui.
Les politiques nous ont écoutés et ont été sensibilisés à ces redéploiements impossibles, qui bousculent les petites rédactions et désorganisent le plus grandes. Notre direction a-t-elle également prêté l’oreille ?
Un mouvement venu de la base, de sa colère, qui a démontre les capacités de mobilisation face à l’arbitraire des redéploiements. Le SNJ se félicite de ce coup de semonce donné par les salariés de Radio France, notamment en région, avec plus de 70% des journalistes titulaires grévistes.
Pour la première fois un Pdg de Radio France écrit au personnel. Pas pour lui dire qu’il a compris ses angoisses. Pas pour lui dire qu’il renonce à piller les rédactions. Non. Jean-Luc Hees nous parle de son projet de modernisation de l’entreprise. « Modernisation » qui passe par la destruction pure et simple de plus de 130 postes pour créer une nouvelle radio locale –en pillant les effectifs des autres-, de 70 postes nouveaux média -dont 7 seulement sont dévolus aux radios Locales-, un service achat et l’auditorium.
Beaucoup de journalistes nous ont confié leur difficulté à arrêter le travail un jour aussi un important qu’un lendemain d’élection. Beaucoup ont hésité à fermer leurs micros et leurs PC dimanche soir à minuit. Mais tout le monde a compris combien il était important pour tous de dire stop au vol de nos postes. Et de le dire aujourd’hui.
Les politiques nous ont écoutés et ont été sensibilisés à ces redéploiements impossibles, qui bousculent les petites rédactions et désorganisent le plus grandes. Notre direction a-t-elle également prêté l’oreille ?