Les précaires à deux vitesses c'est non



Les précaires à deux vitesses c'est non
Qui peut encore accepter aujourd’hui que deux journalistes précaires faisant le même travail touchent un salaire différent ?

Pour une même journée de reportage ou de présentation, un pigiste à Radio France sera payé 30% de moins qu’un CDD. La situation atteint des sommets d’hypocrisie quand la même personne alterne pige et CDD, parfois dans une même rédaction. Son travail ne change pas, sa fiche de paie, si ! Au quotidien, c’est 30 € de moins.

Avec les journées à rallonge, les pigistes ne touchent même pas le SMIC horaire. Sans compter les avantages sociaux (heures de nuit, primes, etc.) dont ils sont privés.

L’assemblée générale du Snj n’accepte pas ce traitement inéquitable, et se tient prête, s’il le faut, à saisir la justice pour y mettre fin.

Ce combat s’inscrit dans la continuité de l’action du Snj depuis des années à Radio France. C’est bien le livre noir de la Précarité qui a permis en 2011 d’obtenir des avancées : remboursement du transport pour les pigistes, frais de mission plus étendus pour les CDD, accès à la médecine du travail.

Mais il manque encore l’essentiel. A l’heure où la DRH veut développer le multimédia, les moyens humains sont indispensables. Le Snj réaffirme l’urgence d’embaucher 70 de nos jeunes confrères et de nommer un deuxième chargé de mission pour gérer le planning.

L’assemblée générale du Snj appelle l’ancien précaire Jean-Luc Hees à ne pas économiser sur le dos des journalistes les plus faibles.


motion de l'assemblée générale Snj Radio France janvier 2012


19 Janvier 2012
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