
Lors de la Commission Paritaire annuelle on parle généralement de « rétroactivité », on devrait plutôt dire « épargne forcée ».
La CPS devrait normalement se tenir en janvier. Pourtant depuis longtemps elle se déroule en novembre, voir décembre. Soit avec 10 à 11 mois de retard chaque année.
Grâce à ce petit subterfuge, lorsque vous êtes promus, la Maison ne fait que vous rendre l’argent de votre promo qu’elle a généreusement gardé au chaud pour vous durant presque un an.
Autre avantage pour la direction, elle peut décider d’une promotion sur l’année suivante. A deux mois près c’est acceptable, ce serait bien plus difficile 11 mois avant.
Et que dire des promesses... A N+1 c’est déjà difficile à entendre, mais ce serait risible à N+2.
La CPS devrait normalement se tenir en janvier. Pourtant depuis longtemps elle se déroule en novembre, voir décembre. Soit avec 10 à 11 mois de retard chaque année.
Grâce à ce petit subterfuge, lorsque vous êtes promus, la Maison ne fait que vous rendre l’argent de votre promo qu’elle a généreusement gardé au chaud pour vous durant presque un an.
Autre avantage pour la direction, elle peut décider d’une promotion sur l’année suivante. A deux mois près c’est acceptable, ce serait bien plus difficile 11 mois avant.
Et que dire des promesses... A N+1 c’est déjà difficile à entendre, mais ce serait risible à N+2.
Cette année la direction a annoncé que les promotions seront effectives à partir de juillet. Donc les « rétroactivités » ne seront plus que de 6 mois (lire à ce propos le tract « un hold-up de 1946 euros ».)
Si ça devait recommencer l’année prochaine, la DRH arriverait à effacer d’un trait de plume une année entière d’augmentations individuelles !
Si ça devait recommencer l’année prochaine, la DRH arriverait à effacer d’un trait de plume une année entière d’augmentations individuelles !