74% de journalistes* de France Bleu sont en grève ce jeudi 6 février, un mois jour pour jour après l’entrée en vigueur, en toute urgence, de ce que la direction de France Bleu appelle des "préconisations".
Le taux impressionnant de grévistes aujourd’hui, est une réponse massive au mot d’ordre du SNJ et de la CGT. Une mobilisation qui exprime le malaise des rédactions face aux bouleversements annoncés et qui veut apporter une réponse claire à la direction, persuadée que son plan reçoit l'adhésion de l'écrasante majorité des journalistes.
La réforme engagée début janvier à France Bleu est inapplicable en l’état, maintenant ou en septembre Elle ne tient pas compte de la diversité des stations, des rédactions de 6 à 13 journalistes, implantées en ville ou en zone rurale. Un modèle unique inimaginable, sauf à créer des radios à deux vitesses.
Là où les changements ont déjà été imposés, les coutures craquent : matinaliers surchargés, encadrement dans le doute et au final des équipes déboussolées. Tous se posent la même question : quelle est désormais la place du reportage sur France Bleu ?
Car cette réforme n’est pas un simple ajustement avec quelques titres supplémentaires et de l’interactivité, elle bouleverse le quotidien des équipes et ampute la part du reportage, la raison d’être des journalistes de France Bleu, une radio de service public.
Il y a six mois, la priorité absolue de Bleu c’était le multimédia. Aujourd’hui c’est la matinale «tout info» dans les locales, mais toujours sans moyens humains.
Les journalistes de France Bleu viennent d’apporter leur réponse.
* Le taux de grévistes est calculé en fonction du nombre de journalistes en CDI inscrits au tableau de service, hors rédacteur en chef et hors pigiste et CDD (pour ces derniers, nous leur demandons de ne pas faire grève).
Le taux impressionnant de grévistes aujourd’hui, est une réponse massive au mot d’ordre du SNJ et de la CGT. Une mobilisation qui exprime le malaise des rédactions face aux bouleversements annoncés et qui veut apporter une réponse claire à la direction, persuadée que son plan reçoit l'adhésion de l'écrasante majorité des journalistes.
La réforme engagée début janvier à France Bleu est inapplicable en l’état, maintenant ou en septembre Elle ne tient pas compte de la diversité des stations, des rédactions de 6 à 13 journalistes, implantées en ville ou en zone rurale. Un modèle unique inimaginable, sauf à créer des radios à deux vitesses.
Là où les changements ont déjà été imposés, les coutures craquent : matinaliers surchargés, encadrement dans le doute et au final des équipes déboussolées. Tous se posent la même question : quelle est désormais la place du reportage sur France Bleu ?
Car cette réforme n’est pas un simple ajustement avec quelques titres supplémentaires et de l’interactivité, elle bouleverse le quotidien des équipes et ampute la part du reportage, la raison d’être des journalistes de France Bleu, une radio de service public.
Il y a six mois, la priorité absolue de Bleu c’était le multimédia. Aujourd’hui c’est la matinale «tout info» dans les locales, mais toujours sans moyens humains.
Les journalistes de France Bleu viennent d’apporter leur réponse.
* Le taux de grévistes est calculé en fonction du nombre de journalistes en CDI inscrits au tableau de service, hors rédacteur en chef et hors pigiste et CDD (pour ces derniers, nous leur demandons de ne pas faire grève).