
Le SNJ regrette que la question périphérique du 5/5 des présentateurs ait été mise au cœur des priorités par le nouveau directeur de France Info.
Nous avons déjà exprimé des réserves à Patrick Roger. Elles ne portent pas sur l’ouverture d’une réflexion sur le sujet, mais sur l’urgence qui lui est accordée.
Nous soutenons que l’urgence, pour France Info, n’est pas de gagner trois sous sur un tableau de service mais de retrouver la confiance de millions d’auditeurs.
L’urgence n’est pas comptable, elle est éditoriale.
Le lien obligé établi entre l’éditorial et le 5/5 revient à conclure la discussion avant même de l’engager. En effet, le nouveau dispositif doit être mis en place à la rentrée, ce qui veut dire qu’il doit être décidé tout de suite, donc qu’il est déjà décidé.
Cette obsession du 5/5 nous en rappelle une autre, hélas.
L’ancien Directeur, lui aussi, avait commencé par là, pour les rédacteurs en chef. Sa réforme n’a rien économisé du tout ; elle a semé le désordre et remplacé un système imparfait par une usine à gaz.
Aujourd’hui, instaurer une différence entre les présentateurs de la semaine et ceux du week-end est dangereux : cela revient à instaurer une différence de niveau, à établir une liste noire de 12 présentateurs relégués au week-end.
Comment alors mobiliser, demander plus d’investissement, plus d’implication à tous ?
Comment aussi fidéliser les auditeurs en attribuant des journaux à certains présentateurs, si ceux-ci doivent également assurer des remplacements à la rédaction en chef ?
Nous avons déjà exprimé des réserves à Patrick Roger. Elles ne portent pas sur l’ouverture d’une réflexion sur le sujet, mais sur l’urgence qui lui est accordée.
Nous soutenons que l’urgence, pour France Info, n’est pas de gagner trois sous sur un tableau de service mais de retrouver la confiance de millions d’auditeurs.
L’urgence n’est pas comptable, elle est éditoriale.
Le lien obligé établi entre l’éditorial et le 5/5 revient à conclure la discussion avant même de l’engager. En effet, le nouveau dispositif doit être mis en place à la rentrée, ce qui veut dire qu’il doit être décidé tout de suite, donc qu’il est déjà décidé.
Cette obsession du 5/5 nous en rappelle une autre, hélas.
L’ancien Directeur, lui aussi, avait commencé par là, pour les rédacteurs en chef. Sa réforme n’a rien économisé du tout ; elle a semé le désordre et remplacé un système imparfait par une usine à gaz.
Aujourd’hui, instaurer une différence entre les présentateurs de la semaine et ceux du week-end est dangereux : cela revient à instaurer une différence de niveau, à établir une liste noire de 12 présentateurs relégués au week-end.
Comment alors mobiliser, demander plus d’investissement, plus d’implication à tous ?
Comment aussi fidéliser les auditeurs en attribuant des journaux à certains présentateurs, si ceux-ci doivent également assurer des remplacements à la rédaction en chef ?
Rappelons que la nomination de Patrick Roger a été bien accueillie. Nous avions souhaité qu’il mobilise son équipe sur des réformes éditoriales, plutôt que de risquer de la diviser sur un chantier hasardeux et socialement douloureux.
Nous n’avons pas été entendus. L’obsession anti 5/5 a prévalu, au risque d’empoisonner le climat de l’actuel redémarrage.
Fidèles à notre ligne de modération et de fermeté, nous ne pratiquerons pas l’obstruction, mais nous serons à l’écoute des journalistes et nous n’hésiterons pas à porter haut les désaccords, s’ils doivent se manifester.
Nous demandons aux présentateurs, aux fils rouges dont certains ont appris leur suppression par tract et à tous ceux qui le souhaitent dans la rédaction, de nous transmettre leur avis.
Nous dénonçons par avance toute tentative de marchandage au cas par cas, dans une question forcément collective.
Nous n’avons pas été entendus. L’obsession anti 5/5 a prévalu, au risque d’empoisonner le climat de l’actuel redémarrage.
Fidèles à notre ligne de modération et de fermeté, nous ne pratiquerons pas l’obstruction, mais nous serons à l’écoute des journalistes et nous n’hésiterons pas à porter haut les désaccords, s’ils doivent se manifester.
Nous demandons aux présentateurs, aux fils rouges dont certains ont appris leur suppression par tract et à tous ceux qui le souhaitent dans la rédaction, de nous transmettre leur avis.
Nous dénonçons par avance toute tentative de marchandage au cas par cas, dans une question forcément collective.