
La direction de France Bleu Haute Normandie s’est à nouveau servie d’une note de service inexacte (pour être extrêmement poli) pour contraindre les journalistes de ses micro-locales à déposer leurs congés aux dates choisies par elle.
Cette affaire appelle plusieurs remarques de la part du SNJ :
- D’abord, nous le redisons, cette note est nulle et non avenue car elle contredit les accords en vigueur. Cela a été reconnu lors d’un CE et d’un CCE. Que la direction la ressorte à nouveau n’est pas la preuve d’un dialogue social vivace.
- Ensuite, le simple sens de la justice nous interpelle comme il devrait interpeller la direction. Voici une locale dont une partie des journalistes aurait la liberté de déposer ses congés aux dates qui lui convient le mieux –et que la direction ne remet pas en cause- et dans cette même locale, d’autres journalistes seraient contraints de déposer leurs congés aux dates décrétées par la seule direction.
Deux poids, deux mesures. Deux situations, deux règles. Cette différence ne choque-t-elle donc que les salariés ? La Direction n’est-elle pas assez lucide pour comprendre par elle-même que cette disparité est simplement intolérable ?
- A titre de rappel, ce ne sont pas les journalistes qui ont demandé que leur micro-locale ferme durant les vacances scolaires. Et ils ne sont pour rien dans le fait que le remplacement de leurs collègues en congé, durant ces périodes, représente un surcoût pour la locale. Si les Directions successives ont ouvert des rédactions sans le minimum de personnel, ce n’est pas à ceux qui y travaillent de payer cette imprévoyance par la perte de leurs droits.
Cette affaire appelle plusieurs remarques de la part du SNJ :
- D’abord, nous le redisons, cette note est nulle et non avenue car elle contredit les accords en vigueur. Cela a été reconnu lors d’un CE et d’un CCE. Que la direction la ressorte à nouveau n’est pas la preuve d’un dialogue social vivace.
- Ensuite, le simple sens de la justice nous interpelle comme il devrait interpeller la direction. Voici une locale dont une partie des journalistes aurait la liberté de déposer ses congés aux dates qui lui convient le mieux –et que la direction ne remet pas en cause- et dans cette même locale, d’autres journalistes seraient contraints de déposer leurs congés aux dates décrétées par la seule direction.
Deux poids, deux mesures. Deux situations, deux règles. Cette différence ne choque-t-elle donc que les salariés ? La Direction n’est-elle pas assez lucide pour comprendre par elle-même que cette disparité est simplement intolérable ?
- A titre de rappel, ce ne sont pas les journalistes qui ont demandé que leur micro-locale ferme durant les vacances scolaires. Et ils ne sont pour rien dans le fait que le remplacement de leurs collègues en congé, durant ces périodes, représente un surcoût pour la locale. Si les Directions successives ont ouvert des rédactions sans le minimum de personnel, ce n’est pas à ceux qui y travaillent de payer cette imprévoyance par la perte de leurs droits.
- Comme c’est sa règle, le SNJ est pragmatique. Il estime que tout problème peut trouver une solution, à condition que TOUT LE MONDE respecte son interlocuteur. A Radio France, il faut le savoir, les journalistes sont libres de poser leurs congés au moment qui leur convient et la direction peut les accepter, ou les reporter, en fonction des nécessités de service. Changer de date peut se justifier dans le cadre d’un rapport professionnel normal, mais c’est intolérable sous la pression du chantage suivant : « tant que vous n’aurez pas déposé telle période de notre choix, nous ne validerons aucun congé à d’autres dates ».
Si un compromis doit être trouvé, ce ne sera pas sous forme de diktat. Organiser une certaine rotation des vacances, pourquoi pas, mais rendre certaines périodes obligatoires, non ! On demande de gros efforts professionnels aux journalistes des micro-locales, cette surcharge ne peut s’accompagner d’un abus sur les repos. Ne pas le comprendre c’est programmer, un jour ou l’autre, une explosion.
Si un compromis doit être trouvé, ce ne sera pas sous forme de diktat. Organiser une certaine rotation des vacances, pourquoi pas, mais rendre certaines périodes obligatoires, non ! On demande de gros efforts professionnels aux journalistes des micro-locales, cette surcharge ne peut s’accompagner d’un abus sur les repos. Ne pas le comprendre c’est programmer, un jour ou l’autre, une explosion.