
ALERTE
ROUGE
Les patrons des sociétés de l’Audiovisuel public
vont dissoudre demain leur association et abolir, par là même, nos Conventions
collectives.
Nous le disions depuis si longtemps ! Souvenez-vous
de la grande grève de 2004 ! Nous y sommes.
Ce n’est pas un bouleversement, c’est un
dynamitage.
Il faudra renégocier une nouvelle Convention, en
quinze mois, entreprise par entreprise. Nous savons d’où nous venons, nous ne
savons pas où nous allons, mais nous voyons l’environnement : l’époque
est à la «modernisation», comme ils disent, c’est-à-dire aux régressions des
salaires, des droits, du temps de travail, de l’indépendance. Partout, dans
tous les secteurs.
Nous n’y échapperons pas !
Sauf si nous-nous battons.
Vos syndicats ne pourront rien sans vous.
Nous tous, à Radio France, travaillons dans un
secteur visible, c’est notre salut possible.
Nous pouvons faire connaître notre volonté commune.
Dire que cette négociation sur la Convention
collective, qui va poser le cadre des vingt ou trente années à venir, doit
partir de A pour aller à Z et pas l’inverse.
Affirmer que ce sera une épreuve et que nous y
sommes prêts.
Un combat pour les salaires, l’ancienneté, le
maintien des accords, et par dessus tout un combat pour l’identité de nos
radios.
Une entreprise sans Convention collective, c’est
comme une démocratie sans constitution.
Ne vous y trompez pas. Le pire est programmé.
Travailler ce mardi, c’est donner son feu vert à tous les démantèlements.
Déclenchez l’alerte rouge.
Tous en grève le 7 Avril.
Pour soutenir la délégation
intersyndicale Radio France - RFI
reçue au ministère de la Culture
à
Manifestation à
de la place de l'Opéra à la
place Colette