Convention Collective : suspension entre deux mondes



Convention Collective : suspension entre deux mondes
Nous ne savons pas ce soir si la négociation du nouvel accord collectif est close -bien que pas terminée- ou si elle va reprendre. *

Christian Mettot nous a annoncé à 18h50 qu’il allait réfléchir à donner une suite à la négociation ou pas, et que sa réponse nous parviendrait vendredi en milieu de journée. Dans notre relecture, nous n'en sommes portant qu'à la page 31 d’un texte journalistes qui en compte 75 et auquel il faut ajouter un accord d’étape pour les autres personnels et des annexes.

Juste avant de quitter la salle, Christian Mettot a fait de nouvelles propositions.
Ces avancées sont certes utiles, mais ne répondent pas à la demande constante du SNJ : préserver le paritarisme et qu’aucun journaliste ne perde d’argent avec le nouveau système que la direction veut mettre en place.


La direction propose de créer un nouveau palier d’ancienneté carte de presse à 30 ans et d'augmenter l’indice GR3.

Dans la mesure où nous lui avions signalé que la perte –béante- se situe surtout en début et milieu de carrière et se prolonge ensuite, tout le monde comprendra que cette bonne nouvelle ne répond pas à la question posée.

Autres avancées : la fonctionnelle repasse à 7%, mais la pécuniaire reste à 4,5%. Coté sanctions, la direction accepte la possibilité d’un 2eme entretien préalable en cas de licenciement et elle se décide enfin à abandonner la mutation sanction qu’elle avait osée proposer.

En revanche aucune avancée sur la suppression de la CPS que nous avons à peine eu le temps d’aborder.
Car là aussi les principaux problèmes demeurent : impossibilité pour les syndicats d’évoquer le cas d’un journaliste s’il ne s’est pas passé 5 ans depuis sa dernière promotion, et ceci même si son cas est scandaleux. Impossibilité de connaître le niveau des promotions distribuées, ce qui empêchera d’avoir une vue globale sur les carrières et créera un vrai climat de suspicion. Promotions à la tête du client mais également variables : entre 4,5 et 13%. L’un pourra avoir 8,2 et l’autre 6,4%. Pourquoi ? Parce que.

Notre demande et notre position sont et restent constantes : Jean-Luc Hees et la DRH ont dit et répété que cette nouvelle convention serait « différente, mais mieux ».

Le mieux ne peut pas vouloir dire gagner moins. Aucun syndicat responsable ne peut l’accepter. Le SNJ ne l’acceptera pas.

* Nous avons appris, par un mail de la direction arrivé vendredi soir, que la DRH acceptait d'organiser deux nouvelles séances de relecture et demi.


27 Janvier 2011
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