
La Direction de Radio France -dont le DRH vient de réussir l'exploit de se mettre à dos l'ensemble des syndicats lors de la négociation sur le Nouvel accord collectif- a tenté ce matin un tour de passe-passe.
La DRH nous explique qu'après 18 mois de négociations, nous n'avons rien compris.
Qu'avec le système salarial qu'elle proposait, nous aurions tous été gagnants.
Mais les ficelles sont un peu grosses.
Dans la simulation qu'elle vous propose d'effectuer sur Internet, il y a d'abord un effet d'optique.
En effet, votre nouveau salaire mensuel, tel qu'il apparait dans ses calculs, est plus important que l'ancien.
Une raison simple à cela : il intègre désormais le NIS et les primes distribuées en juin.
En clair, vous avez l'impression de gagner plus, mais c'est parce qu'on a pris votre 14ème mois pour le répartir sur le reste de l'année. Dommage que cela n'ait pas été précisé.
D’ailleurs, regardez votre salaire annuel pour vous en convaincre.
On ne gagne jamais à prendre ses salariés pour des pigeons.
Deuxième mensonge.
En bas de cette simulation, la Direction vous explique qu'avec ses propositions, vous auriez gagné un peu plus lors de votre prochaine augmentation carte de presse.
Ce qu'elle oublie de dire, c'est qu'en échange de cette hausse, elle nous demandait de supprimer l'ensemble des automatismes liés à l'ancienneté à Radio France.
A la trappe, les 10% garantis des 3 ans, les 5% des 5 ans, et les 3% des 8, 12, 17 et 25 ans. Ceux qui ont déjà touché ces automatismes auraient donc profité du système proposé.
Pour tous les autres : journalistes en milieu de carrière, jeunes confrères et pour les futurs journalistes, le nouveau système était perdant. Et les pertes parfois considérables.
Pouvions-nous signer un tel chantage ? Pouvions nous accepter que plusieurs centaines d'entre nous (et tous les futurs embauchés de cette maison), soient sacrifiés, avec des baisses de salaires de l'ordre de 10% ?
Il nous a semblé que non.
C'était une décision difficile à prendre, mais nous l'avons prise en conscience, parce qu'on ne peut pas demander à des représentants du personnel d'accepter une telle régression.
La Direction a parfaitement le droit de communiquer, mais qu'elle le fasse avec rigueur et honnêteté.
Et surtout, qu’elle explique à quoi sert vraiment son mail puisque le texte dont elle parle n’est plus d’actualité et que la direction n’a jamais voulu retourner à la table de négociation.
Aujourd’hui n’existent plus que les mesures que la DRH a édictées de façon unilatérale.
Sachez-le : la Direction avait pour mission de la Tutelle de faire signer les organisations syndicales à tout prix, pour montrer le bon exemple à France Télévisions.
Tous les syndicats de Radio France ont prévenu qu’ils ne pourraient jamais accepter une baisse des salaires et qu’on s’acheminait donc vers une rupture.
La DRH nous explique qu'après 18 mois de négociations, nous n'avons rien compris.
Qu'avec le système salarial qu'elle proposait, nous aurions tous été gagnants.
Mais les ficelles sont un peu grosses.
Dans la simulation qu'elle vous propose d'effectuer sur Internet, il y a d'abord un effet d'optique.
En effet, votre nouveau salaire mensuel, tel qu'il apparait dans ses calculs, est plus important que l'ancien.
Une raison simple à cela : il intègre désormais le NIS et les primes distribuées en juin.
En clair, vous avez l'impression de gagner plus, mais c'est parce qu'on a pris votre 14ème mois pour le répartir sur le reste de l'année. Dommage que cela n'ait pas été précisé.
D’ailleurs, regardez votre salaire annuel pour vous en convaincre.
On ne gagne jamais à prendre ses salariés pour des pigeons.
Deuxième mensonge.
En bas de cette simulation, la Direction vous explique qu'avec ses propositions, vous auriez gagné un peu plus lors de votre prochaine augmentation carte de presse.
Ce qu'elle oublie de dire, c'est qu'en échange de cette hausse, elle nous demandait de supprimer l'ensemble des automatismes liés à l'ancienneté à Radio France.
A la trappe, les 10% garantis des 3 ans, les 5% des 5 ans, et les 3% des 8, 12, 17 et 25 ans. Ceux qui ont déjà touché ces automatismes auraient donc profité du système proposé.
Pour tous les autres : journalistes en milieu de carrière, jeunes confrères et pour les futurs journalistes, le nouveau système était perdant. Et les pertes parfois considérables.
Pouvions-nous signer un tel chantage ? Pouvions nous accepter que plusieurs centaines d'entre nous (et tous les futurs embauchés de cette maison), soient sacrifiés, avec des baisses de salaires de l'ordre de 10% ?
Il nous a semblé que non.
C'était une décision difficile à prendre, mais nous l'avons prise en conscience, parce qu'on ne peut pas demander à des représentants du personnel d'accepter une telle régression.
La Direction a parfaitement le droit de communiquer, mais qu'elle le fasse avec rigueur et honnêteté.
Et surtout, qu’elle explique à quoi sert vraiment son mail puisque le texte dont elle parle n’est plus d’actualité et que la direction n’a jamais voulu retourner à la table de négociation.
Aujourd’hui n’existent plus que les mesures que la DRH a édictées de façon unilatérale.
Sachez-le : la Direction avait pour mission de la Tutelle de faire signer les organisations syndicales à tout prix, pour montrer le bon exemple à France Télévisions.
Tous les syndicats de Radio France ont prévenu qu’ils ne pourraient jamais accepter une baisse des salaires et qu’on s’acheminait donc vers une rupture.
Jamais Radio France n’a voulu entendre.