Convention Collective : de mal en pis



Convention Collective : de mal en pis
Christian Mettot vient de nous expliquer enfin la philosophie exacte de son projet.

Aujourd’hui votre salaire est composé d’une part « fixe ». C’est la grille que vous connaissez avec ses automatismes.
Et d’une part « variable », ce sont les promos éventuelles et l’augmentation générale si elle a lieu.

Pour résumer : aujourd’hui vous pouvez totalement compter sur votre grille. Le reste tient de la chance, de votre directeur, et des envies de la Tutelle qui a voulu que nous vivions 10 ans sans augmentation générale.

Le projet affirmé et assumé par la direction c’est donc de voler une partie de ce sur quoi vous pouvez compter : une partie de votre salaire à venir, une partie de votre grille !

Le cynisme de la direction va jusqu’à prétendre que ce qu’on va vous supprimer (les 18% d’augmentation garantis sur les 8 premières années de carrière) sera rendu à certains sous la forme de promotions plus fréquentes !!!

Concernant la transparence, Christian Mettot affirme que jamais les niveaux des promotions ne seront communiqués. Evidemment de peur de mouvements sociaux.

Comment accepteriez-vous que tel « ami » de la direction soit promu, comme vous, mais du double !
Comment pourriez-vous accepter de vous retrouver avec des micro-promos mais sans que les syndicats soient autorisés à plaider votre cas ?

Chaque minute de cette négociation est une douleur : nous ne nous battons pas pour obtenir davantage, simplement pour tenter de perdre le moins possible.

Jean-Luc Hees avait promis « mieux ».
Il nous donne le pire.


31 Janvier 2011
Lu 1431 fois





Radio France | France Inter | France Info | Culture & Musique | France Bleu | Mouv