C’était les étrennes du 8 janvier 2008. Le président de la république annonçait la suppression de la publicité dans l’audiovisuel public et la mise en place d’un mécanisme de substitution.
6 mois plus tard, la commission Copé s’enlise, c’est le grand flou, et même le raidissement à la tête de l’état. En 2009, si rien ne se passe, donc si nous restons inertes, Radio France devra se passer de 40 millions d’euros, soit environ 8% de son budget global.
6 mois plus tard nous ne disposons d’aucun engagement concret, et chiffré, quant à la compensation. Aucun.
Radio France terminera l’année 2008 avec un budget miraculeusement équilibré grâce au report d’une partie des travaux de la maison de la radio. Mais quid de 2009 ? Et des années suivantes ?
Si la publicité disparaît sans compensation de nos antennes,
Si la redevance (pourtant l’une des plus basses d’Europe) continue à ne pas suivre le cours de l’inflation, donc à être réduite de 2 ou 3% par an,
Si la seule solution avancée reste cette usine à gaz qui consiste à taxer les opérateurs de téléphonie mobile et d’accès à internet (dont on imagine qu’ils ne se laisseront pas faire).
6 mois plus tard, la commission Copé s’enlise, c’est le grand flou, et même le raidissement à la tête de l’état. En 2009, si rien ne se passe, donc si nous restons inertes, Radio France devra se passer de 40 millions d’euros, soit environ 8% de son budget global.
6 mois plus tard nous ne disposons d’aucun engagement concret, et chiffré, quant à la compensation. Aucun.
Radio France terminera l’année 2008 avec un budget miraculeusement équilibré grâce au report d’une partie des travaux de la maison de la radio. Mais quid de 2009 ? Et des années suivantes ?
Si la publicité disparaît sans compensation de nos antennes,
Si la redevance (pourtant l’une des plus basses d’Europe) continue à ne pas suivre le cours de l’inflation, donc à être réduite de 2 ou 3% par an,
Si la seule solution avancée reste cette usine à gaz qui consiste à taxer les opérateurs de téléphonie mobile et d’accès à internet (dont on imagine qu’ils ne se laisseront pas faire).
C’est l’existence de
notre entreprise
qui est menacée.
Pour manifester notre attachement au service public de
l’audiovisuel et pour exiger du gouvernement le maintien de notre cahier
des charges, de notre périmètre et de notre financement,
Le SNJ
invite tous les journalistes CDI de Radio France à cesser le travail
pour 24 heures le mercredi 18 juin 2008 à 0h00.
Ou que vous soyez, à Paris, en Région, à
l’Etranger, réfléchissez. Ne pas faire grève
c’est laisser faire. Pensez à votre entreprise, votre
métier, votre avenir.