
Radio France a mis fin à des années d’illégalités. Les astreintes sont enfin rémunérées et encadrées, conformément au Code du travail.
Le SNJ s’en félicite, mais ce qui est une réalité pour les journalistes de France Info ou France Inter se transforme en petit cambriolage entre amis dans beaucoup de locales. Pendant toute la négociation de l’accord, la DRH a affirmé qu’il s’agissait de régulariser les astreintes déjà en place dans les rédactions locales et nationales. Et de voir dans quelles équipes ces astreintes téléphoniques pourraient être mises en place à l’avenir.
Mais au lendemain de la signature de cet accord, France Bleu a décidé de ne pas respecter le texte et de supprimer purement et simplement les astreintes là où elles étaient installées depuis des années – voire depuis la création de la locale.
Pire, certains rédacteurs en chef ont dit ou écrit à leurs équipes, non seulement que les journalistes ne seraient pas rémunérés, mais qu’ils devaient s’attendre à être réveillés en cas d’actualité. Cela ferait partie des « urgences » du métier. L’encadrement Bleu au plus haut niveau ne prétend-il pas qu’on peut supprimer l’astreinte là où elle était instaurée depuis toujours car « c’était parfait tant que c’était gratuit, mais on ne va pas payer pour dix réveils par an ! ».
Du coup, on réécrit non seulement les accords, mais aussi la loi et on a entendu des délégués régionaux prétendre que « l'accord sur les astreintes a été négocié surtout pour Paris. En région, il faut faire un état des lieux car il existe des méthodes différentes dans chaque station : astreinte, ou alerte. Et ce n'est pas la même chose.» Si Monsieur le délégué, c’est EXACTEMENT la même chose. Et le savez-vous, la loi est la même, qu’on habite à Paris ou en région !
De qui se moque-t-on ? Des journalistes de Bleu et des précaires qui vont être les dindons de la farce Bleue ? De la DRH, aussi, car Christian Mettot prétend lui qu’il a signé ce texte pour application partout.
Le SNJ demande donc à la Direction des Ressources humaines de faire respecter en région les accords qu’elle signe à Paris. Les journalistes qui, pendant des années, ont gracieusement pris un téléphone portable et un Nagra après leur journée de travail pour se tenir prêts à couvrir l’actualité, ne peuvent s’entendre dire aujourd’hui que l’accord signé à Paris ne les concerne pas.
Le SNJ s’en félicite, mais ce qui est une réalité pour les journalistes de France Info ou France Inter se transforme en petit cambriolage entre amis dans beaucoup de locales. Pendant toute la négociation de l’accord, la DRH a affirmé qu’il s’agissait de régulariser les astreintes déjà en place dans les rédactions locales et nationales. Et de voir dans quelles équipes ces astreintes téléphoniques pourraient être mises en place à l’avenir.
Mais au lendemain de la signature de cet accord, France Bleu a décidé de ne pas respecter le texte et de supprimer purement et simplement les astreintes là où elles étaient installées depuis des années – voire depuis la création de la locale.
Pire, certains rédacteurs en chef ont dit ou écrit à leurs équipes, non seulement que les journalistes ne seraient pas rémunérés, mais qu’ils devaient s’attendre à être réveillés en cas d’actualité. Cela ferait partie des « urgences » du métier. L’encadrement Bleu au plus haut niveau ne prétend-il pas qu’on peut supprimer l’astreinte là où elle était instaurée depuis toujours car « c’était parfait tant que c’était gratuit, mais on ne va pas payer pour dix réveils par an ! ».
Du coup, on réécrit non seulement les accords, mais aussi la loi et on a entendu des délégués régionaux prétendre que « l'accord sur les astreintes a été négocié surtout pour Paris. En région, il faut faire un état des lieux car il existe des méthodes différentes dans chaque station : astreinte, ou alerte. Et ce n'est pas la même chose.» Si Monsieur le délégué, c’est EXACTEMENT la même chose. Et le savez-vous, la loi est la même, qu’on habite à Paris ou en région !
De qui se moque-t-on ? Des journalistes de Bleu et des précaires qui vont être les dindons de la farce Bleue ? De la DRH, aussi, car Christian Mettot prétend lui qu’il a signé ce texte pour application partout.
Le SNJ demande donc à la Direction des Ressources humaines de faire respecter en région les accords qu’elle signe à Paris. Les journalistes qui, pendant des années, ont gracieusement pris un téléphone portable et un Nagra après leur journée de travail pour se tenir prêts à couvrir l’actualité, ne peuvent s’entendre dire aujourd’hui que l’accord signé à Paris ne les concerne pas.
Le SNJ en fait une affaire de principe et demandera à tous les journalistes du réseau de réagir fermement et collectivement si la direction de France Bleu maintient son souhait de casser l’accord conclu avec la DRH.