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Las adhérents venus à l'AG 2015
Renforcé par un nombre d'adhérents toujours plus important, le SNJ a réuni son assemblée générale annuelle les 26 et 27 janvier. Dans un contexte budgétaire très inquiétant, les journalistes ont affirmé leurs priorités : retrouver un management plus efficace et apaisé dans certaines rédactions, défendre une ligne éditoriale plus conforme à la mission de service public à Bleu, assurer un avenir aux précaires, et aboutir sur le multimédia.
Bleu : ligne éditoriale en perdition, burn-out à répétition
Les rédactions qui se portent bien sont des exceptions : dans de nombreuses stations règne un malaise sur le fonctionnement des équipes. La direction laisse perdurer des situations – connues – de souffrance au travail, liées à l'absence de dialogue et/ou de motivation des cadres. Et ce n'est pas la ligne éditoriale actuelle de France Bleu qui redonne le moral aux équipes. «Pour tenir le coup, je laisse mon cerveau à la porte de la radio le matin», dit une journaliste. Un autre résume : « la proximité, ce n'est pas la médiocrité ».
A propos (de médiocrité) : la Direction réclame un traitement a minima des prochaines élections départementales et régionales. Motif invoqué : la « défiance de nos publics envers les politiques »... Inacceptable pour le SNJ : nous saisissons le CSA.
Multimedia : accord immédiat !
C'est LE dossier en souffrance depuis deux ans à Radio France. Et ce n'est plus supportable. Oui, nous voulons être « bi-media », mais pas dans n'importe quelles conditions. Cadre juridique, charge de travail, droits d'auteurs : le SNJ a déjà fait des propositions, jugées crédibles en haut-lieu. En l'absence d'accord au 31 mars, les journalistes réagiront ; d'ores et déjà le SNJ lance une pétition pour les mobiliser.
Économies et fusions : inquiétude et confusion
Réductions d'effectifs, fermeture de telle ou telle antenne ou orchestre, syndication et suppression de rendez-vous d'info en journée sur Bleu : les rumeurs les plus folles courent sur les conséquences du trou de plus de 21 millions d'euros dans le budget prévisionnel de Radio France. Rien n'est décidé, rien n'est annoncé... sauf la fusion à marche forcée des services des sports parisiens. Pour faire des économies ? Pas sûr, puisque 5 nouveaux postes ont été promis. Où est la cohérence ? Qui seront les suivants ?
Précaires : peut (beaucoup) mieux faire
Là aussi, le SNJ a fait des propositions pour améliorer le fonctionnement du planning : une personne de plus pour le gérer, l'embauche de 10 précaires pour renforcer les rédactions locales les plus petites, la fin des 2 ans de pige obligatoire avant d'entrer au planning – ce qui rallonge d'autant le parcours du combattant du CDD en quête d'embauche. Une négociation est en cours. Aujourd'hui comme hier, ce dossier des précaires est, pour le SNJ, prioritaire.
En finir avec les mots qui blessent
Entre une direction qui se répand dans la presse sur le travail de certaines équipes et une DRH qui multiplie les propos vexatoires à l'encontre de certains CDD, comment donner confiance aux équipes ? Qui peut croire que des rédactions malmenées peuvent correctement fonctionner ?
Les motifs d'inquiétude sont nombreux. La combativité des journalistes présents à l'AG n'en est que plus manifeste. Sur chaque dossier, le SNJ se battra : il proposera et, s'il le faut, s'opposera.
Bleu : ligne éditoriale en perdition, burn-out à répétition
Les rédactions qui se portent bien sont des exceptions : dans de nombreuses stations règne un malaise sur le fonctionnement des équipes. La direction laisse perdurer des situations – connues – de souffrance au travail, liées à l'absence de dialogue et/ou de motivation des cadres. Et ce n'est pas la ligne éditoriale actuelle de France Bleu qui redonne le moral aux équipes. «Pour tenir le coup, je laisse mon cerveau à la porte de la radio le matin», dit une journaliste. Un autre résume : « la proximité, ce n'est pas la médiocrité ».
A propos (de médiocrité) : la Direction réclame un traitement a minima des prochaines élections départementales et régionales. Motif invoqué : la « défiance de nos publics envers les politiques »... Inacceptable pour le SNJ : nous saisissons le CSA.
Multimedia : accord immédiat !
C'est LE dossier en souffrance depuis deux ans à Radio France. Et ce n'est plus supportable. Oui, nous voulons être « bi-media », mais pas dans n'importe quelles conditions. Cadre juridique, charge de travail, droits d'auteurs : le SNJ a déjà fait des propositions, jugées crédibles en haut-lieu. En l'absence d'accord au 31 mars, les journalistes réagiront ; d'ores et déjà le SNJ lance une pétition pour les mobiliser.
Économies et fusions : inquiétude et confusion
Réductions d'effectifs, fermeture de telle ou telle antenne ou orchestre, syndication et suppression de rendez-vous d'info en journée sur Bleu : les rumeurs les plus folles courent sur les conséquences du trou de plus de 21 millions d'euros dans le budget prévisionnel de Radio France. Rien n'est décidé, rien n'est annoncé... sauf la fusion à marche forcée des services des sports parisiens. Pour faire des économies ? Pas sûr, puisque 5 nouveaux postes ont été promis. Où est la cohérence ? Qui seront les suivants ?
Précaires : peut (beaucoup) mieux faire
Là aussi, le SNJ a fait des propositions pour améliorer le fonctionnement du planning : une personne de plus pour le gérer, l'embauche de 10 précaires pour renforcer les rédactions locales les plus petites, la fin des 2 ans de pige obligatoire avant d'entrer au planning – ce qui rallonge d'autant le parcours du combattant du CDD en quête d'embauche. Une négociation est en cours. Aujourd'hui comme hier, ce dossier des précaires est, pour le SNJ, prioritaire.
En finir avec les mots qui blessent
Entre une direction qui se répand dans la presse sur le travail de certaines équipes et une DRH qui multiplie les propos vexatoires à l'encontre de certains CDD, comment donner confiance aux équipes ? Qui peut croire que des rédactions malmenées peuvent correctement fonctionner ?
Les motifs d'inquiétude sont nombreux. La combativité des journalistes présents à l'AG n'en est que plus manifeste. Sur chaque dossier, le SNJ se battra : il proposera et, s'il le faut, s'opposera.
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