0% d'augmentation et maintenant le chantage



À nouveau cette année, la direction ne prévoit pas un centime d'augmentation générale et des mesures individuelles limitées au même nombre que l'an dernier (111 pour 800 journalistes CDI).
 
Comme l'an dernier, la direction limite la rétroactivité des promotions au 1er juillet, pour gratter six mois sur chaque promotion. 
 
Voilà la politique salariale de la nouvelle PDG de Radio France : une ceinture qui reste aussi serrée, malgré six années d'efforts imposés au personnel.
 
Et à tout ça, s'ajoute le chantage le plus mesquin, le plus scandaleux.
 
Non seulement la direction ne nous propose qu'une promotion tous les huit ans, mais en plus elle souhaite réduire leur niveau (-10% -20%  -50% ? On ne sait pas), soit disant "pour en donner plus".
 
Elle avait fait la même promesse quand elle nous avait demandé de renoncer aux automatismes, dans la négociation sur le Nouvel accord collectif (NAC) en 2015. Depuis, le nombre de promotions a diminué de 25%.

Autre proposition faite aujourd’hui par la direction : limiter la baisse du niveau des promotions aux salaires les plus élevés. Mais qu’est-ce qu’un salaire élevé pour Radio France ? Là encore, pas de précision.
 
Si un accord était trouvé, la direction pourrait, comme par miracle, abonder le nombre de promotions de la commission 2018.
 
Pour le SNJ, ces recettes pour nous faire avaler une disette salariale et ce chantage sont inacceptables.
 
Alors que les comptes de Radio France sont au vert au prix d'un très gros effort des personnels, le SNJ dénonce le message que la nouvelle PDG adresse aux salariés.


30 Juin 2018
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