Vos reliquats, le plan proposé par la Direction.



Les reliquats, c'est-à-dire les congés qui n’ont pas pu être pris en temps et en heure, sont essentiellement le fait des rédactions nationales.

Ils se décomposent de la manière suivante :

  • moins de 30 jours : plusieurs centaines de personnes
  • de 30 à 100 jours : une centaine de journalistes
  • plus de 100 jours : moins d’une quarantaine de personnes
Les propriétaires de reliquats de plus de 100 jours devront passer par la case DRH pour étudier avec Dominique Giquel ou Antoine de Galzain un dispositif inspiré de celui mis en place pour les autres. Ils pourront se faire accompagner par un élu.

Pour tous les autres un courrier sera envoyé avant la fin de l’année. Il officialisera le chiffre de jours de congés en retard antérieurs à 2007, ce que parait-il le « compteur-congés Ulysse » ne peut toujours pas faire.

La Direction propose ensuite que les reliquats soient épongés sur 3 ans, selon un mécanisme faisant intervenir la prise de ces congés, l’abondement du CET et le payement du reste. Le tout suivant une règle de 3 tiers.

Prenons l’exemple d’un journaliste ayant un reliquat de 90 jours.
Il lui sera demandé d’en résorber un tiers, donc 30 jours, en 2008, 30 en 2009 et 30 en 2010.

S’il le souhaite, cette résorption pourra se dérouler de la manière suivante :

Chaque année
  • 1/3, soit 10 jours : mis sur le CET qu’il va ouvrir
  • 1/3, soit 10 jours : lui seront payés
  • 1/3, soit 10 jours : pris en plus de ses congés annuels
Si le journaliste a déjà un CET et qu’il a été abondé du nombre de jour maximum pour l’année (*), il aura l’autorisation d’ajouter un nombre de jour liés à l’importance de son reliquat, selon la règle suivante : « la somme du nombre de jours payés et du nombre de jours ajoutés au CET ne doit pas être supérieure à la moitié des reliquats à éponger durant l’année. »
Ce qui donnerait par exemple :
  • 5 jours : mis sur le CET
  • 10 jours : payés
  • 15 jours : pris en plus de ses congés annuels
Il est évident que chacun pourra choisir de prendre « en congés » l’intégralité de ses reliquats. Le principal est d’en consommer au moins un tiers chaque année, car les reliquats ne seront pas reportés et les jours non pris chaque année seront définitivement perdus.



* La règle actuelle concernant le CET dit qu’il est alimenté dans la limite de 15 jours ouvrés par an :
- par le report d'un maximum de 5 jours ouvrés de RTT, ou par le report de l'équivalent de 5 jours ouvrés au plus de récupérations.
- par le report d'au maximum 10 jours ouvrés ou 14 jours calendaires de congés payés correspondant à 5 à 10 jours ouvrés de congés supplémentaires (âge/ancienneté, congé d'hiver, 40/39, modernisation…) et/ou 5 jours au titre de la 5ème semaine légale de congés payés.


Pour consulter tout ce qui concerne le CET, cliquer ici




19 Novembre 2007
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