Quand un PDG "taille" un autre PDG de l’audiovisuel, qui plus est son prédécesseur...



Agnes Sal, PDG de l'INA © CC Remi Mathis
Agnes Sal, PDG de l'INA © CC Remi Mathis
Agnès Sal est devenue la nouvelle patronne de l’INA en mai dernier. Elle rencontrait ce jeudi l'Association des journalistes Médias qui relatent ses propos sur twitter et dans Les Échos. On y apprend comment, lors de son arrivée à l'Institut National de l'audiovisuel, elle a trouvé une entreprise "démoralisée, démotivé, exsangue, sans vision d'avenir". Or, celui qui dirigeait l'INA avant elle, c'est Mathieu Gallet, l'actuel PDG de Radio France et on ne peut pas dire qu'Agnès Sal apprécie l'héritage qu'il lui a laissé. "Ce qui a caractérisé le mandat de Mathieu Gallet, explique-t-elle, c’est la poursuite d’un plan prédéfini antérieurement défini : la numérisation. Quand je suis arrivée, l’INA avait besoin d’un souffle, d’un projet, d’une ambition".


Il faut dégager des ressources propres

Les projets et les ambitions futures de l'INA vont de toute façon tourner autour de l'argent à trouver. Des "ressources propres", comme on dit élégamment. Car l'INA -comme Radio France- est en train de négocier son COM, le Contrat d’objectifs et de moyens, dans un contexte de fortes restrictions budgétaires. La société qui cherche même à développer ses ressources à l’international, a mis sur pied, expliquent Les Échos, une plate-forme de vidéo à la demande par abonnement. Elle sera disponible à partir du mois de mars au prix de 5 euros environs pour visionner librement les 25.000 heures de programmes que l’INA possède dans ses archives.



9 Octobre 2014
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