SNJ Syndicat National des Journalistes Radio
France |
Lettre ouverte
Paris,
le 11 octobre 2007
Monsieur Patrice PAPET
Directeur Général
adjoint chargé des Ressources Humaines
Monsieur le Directeur
Général,
Vous avez convoqué les organisations
syndicales le 15 octobre 2007 pour –nous l’espérons- terminer enfin la
négociation sur le planning Précaires.
Ce dossier, qui nous tient
tout particulièrement à cœur, est sur votre bureau depuis plus d’un an. Une
série de rencontres avait abouti, il y a 5 mois, à un texte bouclé à 90%.
Depuis, malgré nos demandes
répétées et nos courriers, il n’a pas été possible de mettre un point final à
cette négociation cruciale dont dépendent, par exemple, la retraite des
pigistes à l’étranger ou les frais de mission des CDD.
Nous prenons acte qu’en
convoquant la réunion du 15 octobre, vous faites un geste pour montrer que
contrairement à ce que pensent beaucoup aujourd’hui, ce retard n’était pas dû à
une volonté de la direction de Radio France de ne pas tenir ses engagements.
Reste que beaucoup de temps
a été perdu pour rien et que désormais, il faudra travailler vite et bien.
Merci, par conséquent, de
nous faire parvenir dès maintenant le texte –amendé par vos soins- que nous
discuterons en réunion.
Nous souhaitons également
que soit formalisée, dès que possible, la liste des seize derniers
« postes Précaires », et que des assurances écrites soit données, à
propos des postes ouverts sur des absences de longue durée. Nous devons être
sûrs que ces postes budgétaires seront renouvelés lorsque leur titulaire sera
définitivement parti, que ce soit dans dix mois ou dans dix ans. En aucun cas,
vous l’admettrez, la création d’une partie des 45 postes prévus par l’accord de
juin 2005 ne saurait se réduire à la simple anticipation d’un remplacement.
Un mot, enfin, sur le
contexte de cette rencontre. L’aimable improvisation qui parait avoir régi la
seconde vague d’embauches, autant que le retard accumulé dans la négociation du
texte « Précaires », font se poser d’innombrables questions dans les
rédactions. Ces sujets mobilisent bien au-delà du SNJ et des ses adhérents.
Notre conduite dans cette
rencontre du 15 octobre, sera donc dictée par cette volonté de clarté et
d’efficacité voulue par les rédactions. C’est en son nom que nous nous
exprimerons. Vous comprendrez par conséquent la vigueur de notre
détermination : il faut aboutir rapidement et dans de bonnes conditions.
Nous souhaitons évidemment
que des accords soient trouvés, mais notre devoir est d’envisager l’hypothèse
d’un échec. Dans ce cas, dès le 15 octobre au soir, nous communiquerions les
dates des prochaines semaines blanches.
Soyez cependant convaincu
que cette hypothèse, d’ores et déjà techniquement prête, n’est pas celle que
nous espérons. C’est sur un accord que nous parions, comme d’habitude.
Veuillez agréer, Monsieur
le Directeur Général, l’expression de nos salutations distinguées.
Valeria Emanuele et Hubert
Huertas
Secrétaires Nationaux