Le N I S



Présentation technique du NIS

Le  N I S
La Direction donne rendez-vous aux organisations syndicales chaque année en juin pour négocier la hausse annuelle salariale. Cette hausse réévalue le NIS (Nouvel Instrument salarial) signé par le SNJ au début 2005. C'est un rendez-vous majeur, qui donne tout son sens à la grande action collective menée en 2004.

Baptisé "le bidule" à la sortie de la crise, le NIS a une originalité qui en fit sa valeur, mais aussi sa complexité. Il ne constitue pas une augmentation nette versée en une fois à la fin d'une grève, mais une série de réévaluations annuelles engageant toute la durée d'une carrière.
Reste à ce que la Direction honore sa signature en accordant une augmentation décente. Nous y veillons.

Le principe du NIS respecte l'esprit et les sommes du protocole d'accord de février 2004 : une augmentation pérenne, proportionnelle au salaire, et une renégociation annuelle.

Le principe est celui d'une augmentation mensuelle, mais versée en une seule fois, chaque année. Cette somme est cumulée à l'actuelle Prime de Fin d'Année (1.231 € touchés pour l'essentiel en juin), le tout formant un seul et même ensemble, ré-évaluable lors d'une négociation annuelle, et qui bénéficierait de vos promotions pécuniaires et fonctionnelles.

Il ne s'agit pas d'une prime, mais bel et bien d'un élément de salaire. On se dirige purement et simplement vers la création d'un "14ème mois" touché chaque année, au mois de juin.

En 2005, ce "14ème mois" pouvait atteindre 75% de votre salaire de base (salaire hors ancienneté).

En 2006, puisque nous avons obtenu lors de la négociation une augmentation de 1%, on arrive à 88% d'un "14ème mois" (calculé sur le salaire de base).

En 2007, si nous obtenions 0,5% (hypothèse pessimiste), on arriverait à 94,5% de ce "14ème mois".

Le calcul ne s'arrête pas là puisque ce qui est négocié ce ne sont pas seulement des sommes, mais un outil de progression.

Au pire, si une année était "blanche" au bout de la négociation annuelle, vous retoucheriez au minimum la même somme que l'année précédente.

Exemples

Exemple 1 : un Grand Reporter 1 ou Chef d'Edition (indice 1980, donc de 8 à 12 ans d'ancienneté) a pu toucher en juin 2005, la somme de 2 192 €, c'est-à-dire 1 231 € de PFA + 961 € de N.I.S.

En 2006, avec 1% d'augmentation, le "14ème mois" sera de 2 572 € (soit une augmentation de 380 € du N.I.S).


Exemple 2 : Un GR2 ou un Responsable d'Edition 1, ou un Chef de Service Adjoint (indice 2 193, donc + de 12 ans d'ancienneté), a pu toucher en juin 2005 la somme de 2 428 €, c'est-à-dire 1 231 € de PFA + 1 197 € de N.I.S.

En 2006, avec 1% d'augmentation, le "14ème mois" sera de 2 849 € (soit une augmentation de 421 € du N.I.S).


Attention, on n'accède au N.I.S qu'au seuil de la 6ème année.
Mais deux des années concernées par les automatismes se situent dans les cinq premières années (3 et 5 ans) et ces cinq années sont marquées par quatre augmentations mécaniques : la première année de carte, la deuxième année de carte, la troisième année du Plan Servat et la cinquième année du Plan Servat.


Tous les journalistes de 0 à 5 ans d'ancienneté professionnelle, ainsi que les CDD (au pro rata de leur activité professionnelle dans l'année) ont touché une prime (one shot, à savoir versée une seule fois) de 621 € en 2005. Ils touchent cette année 250 €.


15 Avril 2006
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Tags : NAO, Nis, pratique, salaire



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