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Depuis des années, le SNJ tente d'ouvrir les yeux de la direction de France Bleu sur les dangers de l'interactivité. Le réseau a multiplié ces rendez-vous, sur les tranches communes comme dans les matinales de chacune des 44 locales.
Généralisé, souvent contre l'avis des rédactions, cet exercice gaspille une énergie et des moyens précieux. Il est à l'opposé de notre ADN et ne correspond ni aux attentes des auditeurs ni à ce qu’une radio de service public doit proposer à un pays déchiré, à l'entame d'une année électorale.
Si les groupes de concertation servent à une chose, c'est à montrer à la direction à quel point les équipes rejettent cette interactivité.
Quand on demande aux équipes de ne pas corriger les erreurs des auditeurs parce que "c'est vous qui le dites", quand on demande aux équipes des poser des "questions clivantes", on récolte davantage de bêtise et de haine.
"Faut-il interdire les manifestations ?"
"Comme Jean-Marie Le Pen, pensez-vous que Nicolas Sarkozy se « Jean-Marise » ?"
"Faut-il obliger les chômeurs mosellans à aller chercher du travail en Allemagne ?"
"Quels sont les animateurs, les émissions, que vous aimez le moins ?"
"8e jour de grève à la SNCF, faut-il savoir arrêter une grève ?"
Le SNJ Radio France a lui aussi une question orientée : le racolage va-t-il longtemps tenir lieu de ligne éditoriale à France Bleu ?
Généralisé, souvent contre l'avis des rédactions, cet exercice gaspille une énergie et des moyens précieux. Il est à l'opposé de notre ADN et ne correspond ni aux attentes des auditeurs ni à ce qu’une radio de service public doit proposer à un pays déchiré, à l'entame d'une année électorale.
Si les groupes de concertation servent à une chose, c'est à montrer à la direction à quel point les équipes rejettent cette interactivité.
Les extraits que nous avons repérés ne sont pas des dérapages isolés mais l'aboutissement logique des consignes données
Quand on demande aux équipes de ne pas corriger les erreurs des auditeurs parce que "c'est vous qui le dites", quand on demande aux équipes des poser des "questions clivantes", on récolte davantage de bêtise et de haine.
"Faut-il interdire les manifestations ?"
"Comme Jean-Marie Le Pen, pensez-vous que Nicolas Sarkozy se « Jean-Marise » ?"
"Faut-il obliger les chômeurs mosellans à aller chercher du travail en Allemagne ?"
"Quels sont les animateurs, les émissions, que vous aimez le moins ?"
"8e jour de grève à la SNCF, faut-il savoir arrêter une grève ?"
Le SNJ Radio France a lui aussi une question orientée : le racolage va-t-il longtemps tenir lieu de ligne éditoriale à France Bleu ?
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